Comment le groupe industriel Lacroix s'appuie sur Figures pour anticiper la transparence salariale

Jean-Jacques Lefevre, VP Reward & Inclusion chez Lacroix

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Secteur d’activité : Industrie

Pays : France

Nombre employés : 5000 collaborateurs

Année de création : 1936

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Transposée au plus tard en 2026, la directive européenne sur la transparence salariale va générer des contraintes administratives pour les entreprises. Mais elle peut aussi devenir un outil stratégique de lutte contre les inégalités salariales au bénéfice de la rétention des salariés.

C'est le pari qu'a fait le groupe industriel Lacroix en recourant depuis 2023 à Figures.

Une démarche stratégique
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La première étape est de déterminer quels postes considérer comme équivalents.

“C'est le principal travail que nous avons eu à mener, confie Jean-Jacques Lefevre. Nous avons cartographié les emplois selon la méthodologie Korn Ferry Hay. La démarche va concerner les cadres de l'entreprise et ne sera pas appliquée pour l'ensemble des postes. “

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"Toutes les dynamiques de rémunérations pour les populations industrielles, qui sont majoritaires chez nous, sont faites localement parce que des branches réglementent beaucoup, qu'il y a des législations nationales et une animation locale de la rémunération. Et il n'y a pas d'enjeu de mobilité” , justifie Jean-Jacques Lefevre, dont l'entreprise est présente dans 13 pays.

Sauf en France où, avec l'entrée en vigueur de la convention collective nationale de la métallurgie début 2024, Lacroix a dû mener un travail général de classification des postes. “Nous avons fait en sorte d'avoir une cohérence en créant une grille d'équivalence entre les deux structures” , précise le directeur des rémunérations.

Après l'avoir créé pour les emplois, nous avons ensuite réalisé un travail de rééquilibrage avec les patrons de filières de métiers, car nous nous sommes rendus compte par exemple que la R&D était très haute par rapport à d'autres filières de métiers en termes de rémunérations , détaille-t-il . Il a donc fallu retourner auprès du directeur pour trouver un niveau relatif qui correspond à notre réalité.

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Il y a aussi la pression du marché, notamment sur les métiers du logiciel qui sont très chassés, donc nous assurons un équilibre entre cela et l'équité interne.”
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Une mise en place en plusieurs étapes

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La solution Figures sélectionnée par Lacroix doit “faciliter la communication autour des grilles de rémunérations existantes” une fois ce travail effectué.

Figures propose une aide à la gestion de la rémunération avec des benchmarks de salaires, des revues des salaires automatisées et la construction de grilles de rémunérations accessibles en ligne afin d'aider, en interne, à faire progresser la compréhension de la politique de rémunération d'une entreprise qui l'a déjà définie.

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Pour cela, Figures donne accès à des visualisations des niveaux de salaire par poste ou individuels avec des droits d'accès différenciés entre personnel RH, managers et salariés. Ainsi que le budget nécessaire au rattrapage pour les salariés en dessous des grilles. La structuration des données, doit également permettre de les rendre plus fiables en évitant la dispersion des fichiers Excel, et maximisant la collaboration.

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“Cela améliore l'efficacité et permet un suivi des écarts en temps réel au niveau groupe”, appuie M. Lefèvre. Ce n'est cependant qu'une étape dans la mise en
place de la transparence salariale chez Lacroix :

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“Nous avons construit les fondations avec Figures mais il y a maintenant une démarche d'acculturation que nous devons déployer auprès du management , souligne M. Lefèvre. Le travail est mené par nos communautés RH locales avec des formations et des ateliers qui doivent permettre de créer une adhésion, nécessaire pour que la transparence fasse avancer l'équité.”
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Un levier d'attractivité et de rétention

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“Au delà de la conformité avec la directive sur la transparence salariale, il y a maintenant une demande des salariés sur la transparence pour savoir comment ils se positionnent par rapport à leurs collègues sur leur salaire de base et leur part variable. Figures apporte une réponse directe et sa preuve , vante Jean-Jacques Lefevre. Alors qu'il y a de plus en plus d'informations disponibles sur les entreprises, comme avec Glassdoor, le fait de donner accès devient de plus en plus important pour les entreprises en matière d'attractivité et de rétention.”

La publication de l'écart de salaires femmes-hommes est également une exigence de la directive CSRD pour les entreprises de plus de 250 salariés.
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